L’attaque double
Donc, bonjour, c’est Jeff.
Dans ce thème tactique, on va voir ce qu’on appelle l’attaque double. Une attaque double, pour faire simple, c’est exactement comme une fourchette, mais avec autre chose qu’un pion et un cavalier.
Par exemple, dans ce cas-là, nous avons une attaque double.
où on attaque deux pièces en même temps et il n’y a pas vraiment de bonne réponse pour sauver l’un ou l’autre.
Une attaque double, c’est ni plus ni moins qu’une fourchette mais avec autre chose qu’un pion ou un cavalier.
Dans certains cas, ce n’est pas forcément rentable. Si on faisait la même chose avec une dame par exemple, est-ce que ce serait intéressant ? Je ne sais pas, voilà. Mais là, dans ce cas-là, il n’y a pas de bonne solution en fait. Et on se retrouve avec une tour contre un fou. Ce n’est pas encore gagné, mais ça se passe déjà mieux. Normalement les noirs devraient avoir un pion de plus. Dans ce cas-là, voilà.
Alors, les attaques doubles, on peut les faire avec toutes les pièces qu’on veut. Ce n’est pas forcément une pièce qui en attaque deux, puisque quand on fait une découverte, je vais vous montrer un exemple.
Dans ce cas-là, on va faire une attaque double, c’est-à-dire qu’avec une découverte, on attaque le cavalier et le pion. Et là, il n’y a pas vraiment de bonne solution On peut pas vraiment s’en sortir, si on fait ça, si encore, ça peut marcher, mais on se retrouve avec un clouage, ah oui mais là c’est problématique, et hop, on récupère ça, on récupère ça, et normalement ça devrait bien se passer.
Et c’est l’enchaînement des possibilités tactiques qui fait que la partie est plus ou moins facile à gagner.
Donc quand on maîtrise les différents thèmes, on est capable d’optimiser ses actions et donc de poser de graves problèmes au camp adverse et gagner du matériel, comme dans ce cas-là.
Si vous regardez bien, au début de la partie, au niveau matériel, les Noirs avaient un pion de plus. A la fin de la partie, ils ont joué comme des manches, du coup ils ont une tour contre un pion et ils vont encore perdre le pion.
Les échecs c’est ça, c’est plein de coups à droite à gauche qui permettent d’optimiser, de hacker en quelque sorte le jeu et d’empêcher l’adversaire de jouer la meilleure réponse. parce que quand on est à échec, il faut parer l’échec avant de gérer les autres menaces et à partir de là, ça limite les actions.
Donc ça c’était pour une attaque double, où on attaque deux pièces en même temps et en pensant sauver la situation, on crée d’autres problèmes et du coup ça ne se passe pas bien, tout simplement.
Parce que même si on bougeait le cavalier pour le mettre devant ou je sais pas trop quoi, En fait, tôt ou tard, ça pose des problèmes, parce qu’il y a toujours le pion qui est attaqué, etc. Il aurait peut-être fallu mettre la tour là, mais ça pose vite d’autres problèmes. Voilà !